Don d’organes

Un acte de miséricorde, pas une obligation

En mars 2013, le Conseil fédéral a lancé le plan d’action « Plus d’organes pour des transplantations ». Cette décision a été prise en réaction à l’écart croissant entre d’un côté, le nombre de donneurs d’organes qui reste à peu près constant, et de l’autre, celui des patients en attente d’organes qui est, lui, en augmentation. Face à cette situation, le Conseil fédéral a donc établi un plan d’action pour augmenter d’environ un tiers le taux de donneurs décédés, de 13 à 20 donneurs par million d’habitants. La stratégie prévoit notamment de transformer le modèle du consentement au sens large actuellement inscrit dans la loi, en un modèle dit « de l’opposition ». La publication « Le corps comme don » présente un point de vue protestant sur cette thématique et donne dix réponses à des questions centrales que soulève ce projet.

Le corps comme don : réflexions sur l’encadrement légal du don d’organes du point de vue des Églises

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Frank Mathwig, Chargé des questions théologiques et éthiques