Une réponse commune aux défis de société
Le bureau national de coordination œcuménique est créé en tant que plate-forme commune de l’EERS, de la Conférence centrale et de la CES, afin de représenter de manière ciblée et efficace les intérêts des Églises dans les services de santé. Les décisions en matière de politique de la santé se prennent de manière croissante au niveau fédéral – une évolution qui incite les Églises à coordonner leur action. L’objectif du bureau de coordination est d’intégrer à temps les perspectives des Églises dans les stratégies de politique de santé et de promouvoir la collaboration entre les Églises, les autorités et les institutions : « Notre aumônerie mérite aussi une forte représentation nationale. Avec le service de coordination, nous faisons voix commune pour faire valoir efficacement les préoccupations des Églises dans les services de santé et pour assumer notre responsabilité envers les personnes dans des situations de vie exigeantes », souligne l’évêque Markus Büchel. Des thèmes tels que la démence, les soins palliatifs, le Spiritual Care et la protection des données sont au centre des préoccupations.
Ancrage structurel et tâches du service de coordination
Le bureau de coordination est créé sous la forme d’une société simple dans laquelle les trois organismes responsables sont représentés à parts égales. Un comité de pilotage assume la direction stratégique, tandis qu’une personne ou une équipe mandatée se charge du travail opérationnel. Le financement du poste est partagé entre la Conférence centrale (60%) et l’EERS (40%). Le poste de coordination coûtera CHF 180’000 par an. Roland Loos, président de la Conférence centrale, souligne la valeur de l’engagement œcuménique : « La création du bureau national de coordination est un signe important du poids de la collaboration œcuménique. Ensemble, nous pouvons renforcer la présence de l’aumônerie d’Église ».
Le projet, qui a été développé dans le cadre d’un processus participatif de plusieurs années, souligne l’importance de la collaboration œcuménique. La diversité des compétences cantonales et confessionnelles n’est pas seulement respectée, mais utilisée comme ressource pour des solutions innovantes : « La diversité des compétences cantonales et confessionnelles est une grande force qui nous permet de développer des solutions innovantes et viables. Ensemble, nous pouvons ainsi réagir aux défis en constante évolution du système de santé et renforcer encore la pertinence sociale de l’aumônerie », explique Rita Famos, présidente de l’EERS.
Démarrage au printemps 202
Le bureau de coordination débutera son travail au printemps 2025. Il doit garantir que les voix des Églises soient entendues dans les débats en lien avec la politique de la santé et que l’aumônerie d’Église continue à être perçue comme un élément indispensable du système de santé.